La fleur :

C’est une fleur que l’on attend avec impatience car elle annonce la fin de l’hiver et l’arrivée du printemps ! Le terme « perce-neige » est un nom ancien puisque l’on retrouve l’expression déjà en 1641 dans le manuscrit poétique de la Guirlande de Julie :

 

La Perce-neige
Sous un voile d’argent la Terre ensevelie
Me produit malgré sa fraîcheur :
La Neige conserve ma vie,
Et me donnant son nom me donne sa blancheur.

 

Mais, son véritable nom scientifique est sans nul doute Galanthus nivalis.
Le nom « perce-neige » est tout d’abord féminin (Académie française, XVIIIème siècle). Parfois, certains dictionnaires le donnent masculin.
Quant au pluriel, il en existe différentes formes acceptées : perce-neige ou perce-neiges.
On a même trouvé dans l’Encyclopédie méthodique le nom de Nivéole du nom latin niveus, neige.
Dans le calendrier républicain, « perce-neige » était le nom attribué au 4ème jour du mois pluviôse. Mais, pour nous, cela restera la perce-neige, la fleur qui annonce le printemps !

 

Culture :

Cette fleur est de la famille des amaryllidacées. C’est une plante à bulbe, originaire d’Europe et d’Asie. Sa couleur est blanche, sa floraison dure de janvier à mars, sa plantation se fait en automne. Pas besoin de semis ou de bouture.
La perce-neige se plaît sur un sol frais, riche en humus, neutre et bien drainé. Une exposition mi-ombre est nécessaire à son bon épanouissement.

Entretien et maladies :

Les bulbes sont à planter en dehors de la période de gel entre les mois de septembre et de novembre.
Les feuilles ne doivent pas être coupées avant que celles-ci ne prennent une teinte jaunâtre pour permettre une régénération du bulbe.
Comme maladies, elle peut avoir la mouche du bulbe de narcisse, le botrytis galanthina ou encore la pourriture grise.
La perce-neige peut être utilisée en rocaille fraîche, en massif, en bordure. La plante s’accompagne, de manière harmonieuse, avec les crocus, les anémones de Grèce.

Particularités :

On s’est rendu compte, encore, que la capsella pouvait être une plante protocarnivore ! Les graines, enrobées d’un mucilage qui, en présence d’eau, se transforment en un piège gluant et mortel pour de petits arthropodes, des protozoaires ou des bactéries.
Une étude de 2018 a montré que ce phénomène augmente les chances de germination et la croissance des jeunes plantes, surtout en milieu pauvre.
Voilà, c’est tout ce que je pouvais vous dire sur cette plante mais c’est déjà beaucoup ! Non ?

 

Votre jardinier

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