Généralités :
L’espèces est décrite pour la première fois par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1753 sous le nom de tragopogon pratensis.
Le nom tragopogon vient du grec ancien tragos « bouc » et pogon « barbe », allusion aux longs poils blanchâtres et brunâtres semblables à une barbiche qui surmontent le fruit.
Quant à son épithète spécifique, elle provient du latin pratensis « des prés ».
En français, tragopogon pratensis porte le nom de « salsifis des prés », « salsifis sauvage » ou
encore « barbouzet ».
Il se répand en plaine jusque dans les régions alpines inférieures, sur les sols frais, riches en éléments nutritifs. On peut en découvrir dans les pâturages.
Description :
Le salsifis des prés est une plante bisannuelle, appartenant à la famille des astéracées. Sa racine est pivotante. Ses feuilles sont entières et étroites, lancéolées à extrémité aiguë. Elles ressemblent à des feuilles de graminées avec des nervures longitudinales. Elles sont encore « sessiles » et entourent à moitié la tige.
Les fleurs sont grandes, jaunes, dorées, ouvertes seulement à la mi-journée.
Le salsifis des prés fleurit à la fin du printemps.
Sa hauteur est de 30 à 70 cm.
Une sève laiteuse circule dans les tiges et les feuilles.
Valeur écologique :
Cette plante a une certaine importance comme plante nourricière pour les andrènes, les coléoptères et les papillons.
Des écotypes indigènes sont utilisés dans les mélanges pour prairies à faner riches en fleurs. Mais sa valeur fourragère est faible à bonne. Les feuilles sont bonnes et volontiers consommées par le bétail. La tige est de faible valeur nutritive.
Vertus culinaires et médicinales :
Les feuilles et les tiges contiennent un composé alcoolique au goût sucré.
Elles ont également quelques vertus médicinales. C’est un antioxydant. Elles peuvent être dépuratives, diurétiques, pectorales et, à l’occasion, stimulantes.
Voilà ce que votre jardinier pouvait préciser sur le salsifis des prés, appelé encore la sauvageonne des prés.
Votre jardinier
