Qu’est-ce le Sambucus nigra ?

C’est tout simplement le Sureau noir, un arbrisseau que vous avez dû rencontrer lors de vous promenades en forêt, un arbuste caducifolié, fruitier, à croissance rapide.

 

Origine :

Cet arbre est surtout présent en Europe, en Asie de l’ouest et en Afrique du nord.
Le nom du sureau provient de l’ancien français « seu », puis « seür » par influence de « sur » qui veut dire acide.
On retrouve encore sa dénomination dans le latin « sabucus » et dans le grec « sambuké » qui désignait une flûte ou une harpe car les tiges creuses du sureau permettaient de faire de la musique.

 

Description :

Cet arbuste a souvent les branches courbées, ordinairement hautes de 4 à 5 mètres. Il peut atteindre, lui, 8 mètres de haut. Sa croissance est rapide surtout dans les sols fertiles et frais.

  • Son bois est assez lourd et dense, protégé par une écorce vert-gris et fissurée.
  • Les feuilles caduques, opposées et imparipennées sont opposées de 5 à 7 folioles, à l’extrémité pointue et au bord denté.
  • Les fleurs, hermaphrodites, parfumées, ont 5 étamines et 5 pétales blanc crème en début de l’été.
  • Les fruits sont de petites baies noires violacées à chair molle de 6-8 mm disposées en grappes comportant trois graines.
Plantation et entretien :

Le sureau noir se multiplie facilement par semis et par bouturage en automne. On utilise une tige de 20 cm de l’année ayant commencé à se transformer en bois en comprenant une partie de la branche de l’année précédente.
C’est un arbuste très répandu en plaine, collines et montagnes jusqu’à 1600 m. d’altitude. On le rencontre dans les bois clairs, les haies et les terrains vagues.

Écologie :

Les feuilles de cet arbuste sont les premières à sortir au printemps. De ce fait, elles sont recherchées par de nombreux insectes, notamment les papillons nocturnes. A préciser que le puceron noir du sureau n’ira pas sur d’autres arbres : il effectuera tout son cycle sur le sureau.

Utilisation :

Ses fleurs et ses baies sont comestibles pour autant qu’elles soient cuites. Attention, consommées en trop grande quantité, elles peuvent provoquer des nausées et des vomissements.
En médecine, le sureau a de nombreuses propriétés. Déjà, dans l’Antiquité, Pline l’Ancien le recommandait contre les catarrhes et les excès de mucus.
En tisane, il est utilisé comme diaphorétique contre les refroidissements et la grippe.
Il est recommandé pour la circulation sanguine et, mélangé à la benoîte, il peut soulager les varices.
En 1999, l’OMS approuvait les usages traditionnels des fleurs de sureau comme diaphorétique et expectorant.

Cuisine :

Les fleurs du sureau sont utilisées pour la préparation de limonade ou de sirop.
Elles se cuisent aussi en beignets.
Les boutons conservés dans le vinaigre peuvent accommoder des salades.
Les baies crues sont toxiques mais cuites elles parfument les gâteaux aux pommes et peuvent être consommées en gelée ou en confiture.
Saviez-vous que l’on peut en faire également du vin ?

 
Conclusion :

Je reconnais que cette fois j’ai été un peu bavard ! Mais il faut bien concéder que le sureau est une plante aux multiples propriétés. Si vous avez planté ce genre d’arbuste dans votre propriété, sachez en faire bon usage. Vous ne pourrez qu’en bénéficier.


Votre jardinier

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